Le projet se précise. Lumin, le nouveau gestionnaire du marché d’intérêt national de Toulouse, va investir 28 millions d’euros dans la construction d’une zone de logistique urbaine, juste en face de son site actuel.
Détenu à 51 % par la Semmaris gestionnaire du marché de Rungis, à 44 % par La Poste Immo et à 5 % par la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, Lumin veut ainsi faciliter la livraison en ville avec des petits véhicules moins polluants, le futur site de Toulouse Logistique Urbaine étant situé à seulement quatre kilomètres du centre-ville. Le choix du prestataire suite à l’appel d’offres était tombé en 2017 mais le projet se dessine plus finement à présent.
Les 70 000 colis qui y transiteront chaque jour (et dont le nombre devrait être amené à augmenter considérablement) seront acheminés sur les derniers kilomètres par des véhicules électriques. Déjà 75% des 22 000 m2 de la future plateforme sont réservés par six à sept opérateurs.
Toute marchandise
La société Urby, constituée par La Poste avec des partenaires, y occupera 2 800 m2. Elle traitera la totalité des marchandises qui entreront dans la métropole toulousaine, et pas seulement des colis et pas seulement de l’alimentaire : elle pourra prendre en charge différentes sortes de marchandises de 3 kg à 30 tonnes, sauf le carburant.
Les deux grands entrepôts, imaginés l’architecte Eric Lapierre (Agence Elex), doivent sortir de terre d’ici 2021, sur la zone d’activité de Fondeyre, en remplacement de cinq bâtiments datant des années 70. Ils disposeront d’un espace à température dirigée de 2 000 m2, de bureaux et un parking de 140 places de poids lourds. Le site possèdera 40 bornes de recharge électrique, une station de gaz naturel et peut-être une station d’hydrogène.
