Un audit indépendant évalue le besoin de financement de Voies Navigables de France à 230 millions d’euros par an, soit 100 millions de plus que le budget de 2017.
Dans la lignée du rapport Spinetta préconisant une réforme du système ferroviaire, un autre audit repris par Les Echos pointe du doigt le manque criant de moyens concernant le mode de transport fluvial français, le plus grand réseau navigable européen.
Les Voies navigables de France (VNF) gèrent aujourd’hui 6 700 kilomètres du réseau (contre 35 000 kilomètres de voies ferrées pour SNCF Réseau), sans avoir le droit de s’endetter.
Vision à long terme ?
Les revenus commerciaux ne générant que 7% de son budget, la structure est en outre soumise chaque année à la variation des dotations de l’Etat, sans possibilité donc d’avoir une vision à long terme.
Un loi de programmation liée à la loi de mobilité pourrait faire évoluer le modèle économique du fluvial, peut-être via l’instauration d’un contrat pluriannuel négocié avec l’Etat, comme le demande Thierry Guimbaud, directeur général de VNF.
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