Parmi les raisons évoquées par les PME/TPE qui n’exportent pas à l’international, la difficile logistique des retours.
C’est une étude qui éclaire sur les comportements des PME/TPE. Boxtal (livraisons de colis multi-transporteurs et e-commerçants) a interrogé 317 de ses clients. Un répondant sur cinq n’exporte pas à l’international pour les raisons suivantes : le manque de clients à l’étranger (30%), les coûts de transport (23%), la difficulté à identifier des partenaires fiables (22%), des procédures réglementaires et douanières peu claires (16%).
Des retours difficiles
Surtout, 54% des entreprises interrogées pointent du doigt la difficulté de la gestion des retours internationaux : le prix de la réexpédition qui dégrade la marge du e-commerçant (40%), les formalités douanières et administratives trop lourdes à supporter (30%), la barrière de la langue (20%) qui peut entraver les démarches ou enfin la multitude d’interlocuteurs (10%).
L’Union européenne reste le principal marché
Autres chiffres de cette étude : parmi celles qui exportent, la moitié réalisent entre 1 et 20% de leur chiffre d’affaires à l’export mais elles ne sont que 9% à atteindre les 75%. L’Union Européenne est le principal marché, devant l’Amérique du Nord et l’Océanie. Pour 77% des répondants, c’est le potentiel business du marché ciblé qui a le plus d’influence dans la décision d’exporter. La forte croissance du pays et le pouvoir d’achat de ses consommateurs arrivent en 2éme position (18%) et enfin, la facilité d’accès du pays est le troisième critère mis en avant (5%).
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