- Jean-Claude Fayat, président du Cisma et Renaud Buronfosse, délégué général
Lors de sa conférence de presse annuelle, le Cisma a fait le point sur l’année 2016 pour les industries de l’équipement pour la construction, les infrastructures, la sidérurgie et la manutention. Une année qui a montré une activité en vive progression.
Outre son rôle de promotion et d’accompagnement de la profession, le syndicat des équipements pour la construction, les infrastructures, la sidérurgie et la manutention (Cisma) se fait fort d’analyser la conjoncture et les marchés. Ce qu’il a fait lors de sa conférence annuelle.
En 2016, la production de l’ensemble des industries du Cisma s’est élevée à 7,9 milliards d’euros, en hausse de près de 9% par rapport à 2015. Ce résultat fait suite à deux années de croissance modeste. En France, le premier quadrimestre a été « très dynamique ». Pour le Cisma, les carnets de commandes « bien garnis » ont été sans doute liés au dispositif de suramortissement des investissements. Accompagnant la hausse du marché intérieur, les importations ont vivement progressé de 10,5%. Si les exportations vers la zone Asie-Pacifique ne reculent que de 10%, celles vers les Etats-Unis (-18%) ou le Moyen-Orient (-29%) affichent des reculs nettement plus conséquents.
Manutention : une croissance qui s’accélère
L’année dernière, la production des biens d’équipements de manutention s’est élevée à 4 milliards d’euros, en progression de 9% par rapport à l’année précédente. Pour le Cisma, toutes les activités sont en croissance même si des disparités importantes existent entre elles : +4,1% pour le levage industriel, +6,1% pour les chariots, +14,2% pour les systèmes de charges isolées et +24,2% pour les rayonnages.
Sur ce secteur, le marché intérieur est estimé à 1,6 milliards d’euros et les exportations à 2,4 milliards. Les exportations se sont globalement tassées (-3,4%), dégradant la balance commerciale qui affiche un déficit de 568 millions d’euros. Les équipements de manutention se retrouvent très majoritairement vendus en Europe (68%).