Traxens, start-up spécialisée dans les conteneurs maritimes et de wagons connectés, vient de lever 20 millions d’euros pour s’attaquer au marché mondial, notamment asiatique.
La start-up marseillaise a inventé un concept de conteneur connecté, boitiers connectés et plateforme cloud de collecte. Sa solution s’appuie sur les data et propose un suivi en temps réel : son standard doit à terme, servir autant au maritime qu’au ferroviaire, réunissant shipping et nouvelles technologies.
Cet été, Traxens a levé cet été 20 millions d’euros auprès du conglomérat japonais d’import-export Itochu (qui commercialise divers produits comme le textile, l’alimentation, l’énergie ou les machines), de la banque publique d’investissement Bpifrance (via son fonds Psim qui a identifié des lauréats d’un concours mondial de l’innovation) et du fonds Supernova Invest du Crédit Agricole, les actionnaires historiques étant les armateurs CMA-CGM, MSC et A.P. Møller-Maersk.
Bien entouré
Traxens souhaite ainsi développer la partie support clients et industrialiser sa solution mais aussi développer les partenariats commerciaux tout en maintenant à la R&D à un haut niveau. La jeune pousse table sur 100 000 conteneurs équipés - reefer (conteneur réfrigéré) et dry (secs) - à la fin de l’année prochaine.
A.P. Møller-Maersk, lors de son entrée au capital, a annoncé une première commande de 50 000 boîtiers. Itochu est distributeur de Daikin, possédant une branche reefer. Le ferroviaire est également un axe de développement pour Traxens, qui avait signé un partenariat d’innovation avec SNCF Logistics. En partenariat avec Daher, Traxens a par ailleurs lancé récemment un projet pilote IoT dans le port espagnol de Valence afin d’y améliorer l’efficacité opérationnelle des mouvements de conteneurs.
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