l’éditeur informatique suit son plan de marche à la lettre.
En prernant le poste de directeur général de Dynasys fin 2005, Ariel Weil avait émis trois voeux : une croissance du chiffre d’affaires de 20%, le développement des équipes commerciales et une évolution de n.skep vers une architecture service. Des voeux aujourd’hui exhaussés ou en voie de l’être. Côté chiffre d’affaires, la croissance est au rendez-vous. Dynasys réalise 5,8 millions d’euros de chiffre d’affaires et une croissance de 18% par rapport à 2006 avec une marge opérationnelle de 13%. « Je voulais un nouveau client par mois. C’est aujourd’hui gagné » dit-il en martelant la table. Sur le plan des équipes, le bureau parisien ouvert début 2007 compte aujourd’hui 11 personnes et 15 à terme. Et à Schiltigheim, le siège social déménage à l’espace européen de l’entreprise qui compte 400 entreprises du tertiaire. Dynasys y dispose d’une fois et demie la surface d’origine. De quoi voir venir. Enfin sur l’achitecture orientée services (SOA), c’est en bonne voie. Dynasys annonce en effet une nouvelle génération du coeur de n.skep, la troisième, pour l’année 2008.
Entre temps, l’éditeur s’est largement ouvert aux partenariats. Avec les sociétés de conseil tout d’abord : Alcom, PEA, Unilog ou Citwell et d’autres sont aujourd’hui partenaires. Avec d’autres éditeurs ensuite comme Microsoft qui certifie les solutions de Dynasys. Mais aussi avec Preactor avec lequel Dynasys a signé un partenariat stratégique. « Nous profitons désormais de son réseau de 300 distributeurs », explique Ariel Weil. Et grâce à la R&D qui atteint 19% du chiffre d’affaires, les projets se multiplient. L’éditeur alsacien s’apprête ainsi à sortir une version de n.skep Solutions à destination des PME qui ont une capacité d’investissement de 50 000 à 100 000 euros. Et en 2008, Dynasys se lance dans la réalisation de progiciels sur l’optimisation des approvisionnements et sur la distribution. Enfin, avec une nouvelle mouture de Master Planning, Dynasys vise l’optimisation des réseaux logistiques et la réconciliation des flux financiers et des flux physiques. Du niveau statégique, la société s’attaque donc au niveau tactique et opérationnel. En 2008, l’éditeur compte maintenir le profil de sa croissance tout en conservant sa marge et son niveau de R&D.
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