Ces derniers mois, DB Schenker (division transport et logistique de la Deutsche Bahn) a testé avec succès des exosquelettes électromécaniques pour soulager les opérateurs lors des tâches physiques, dans différents entrepôts en Allemagne.
Ces exosquelettes, structures mécaniques portées sur le corps accompagnant les mouvements de levage et de rotation en protégeant notamment les vertèbres lombaires et les muscles du dos, ont été utilisés pour la préparation de commandes et la classification des colis pesant jusqu’à 15 kilogrammes.
Le projet a été analysé par 20 doctorants de diverses facultés à Cologne dans le cadre du programme d’été de l’Université de Dortmund : « Les retours des doctorants et des employés de la DB ont été très positifs et ont, une nouvelle fois, confirmé que l’utilisation à long terme des exosquelettes, en lien avec les évolutions ergonomiques des processus de la logistique, peuvent améliorer la santé des employés », a indiqué Gerald Mueller, responsable de la gestion des processus et de l’efficience chez Schenker AG.
Pas encore au point ?
Reste à DB Schenker à analyser plus en détail les résultats et à se décider de la mise en place d’exosquelettes dans l’optimisation des processus logistiques. Car en mai dernier, le projet « Exoskeletons for Logistics » mené par le cluster VIL en Belgique avec quatorze entreprises, avait conclu que la technologie n’était pas encore suffisamment au point pour être utilisée dans les entrepôts.
Selon DB Schenker lui-même, même dans les entrepôts hautement automatisés, le personnel reste indispensable pour de nombreuses activités, encore trop complexes pour les machines.
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