- La Chaîne logistique du froid lance une « cri d’alarme ».
- Photo Visavu, JP. Glatigny
L’organisme qui réunit les organisations professionnelles du transport et de la logistique sous température dirigée a lancé « un cri d’alarme » sur la pénurie de main d’œuvre dans le secteur. Jean-Eudes-Tesson, son président, détaille pour Stratégies Logistique les pistes de travail.
« Un constat partagé entre membres », c’est ce qui a déclenché le cri d’alarme de la Chaîne logistique du froid sur la pénurie de main d’œuvre, confie Jean-Eudes Tesson, président de l’organisation. Si les difficultés ne sont pas nouvelles, le phénomène semble s’être « amplifié cet été », signale le président de l’organisation créée en octobre 2016 et regroupant les professionnels du transport et de la logistique sous température dirigée (UNTF, USNEF et Transfrigoroute France). La Chaîne logistique du froid représente plus de 120 entreprises de transport et d’entreposage frigorifique et près de 50 équipementiers et constructeurs.
Des milliers d’emplois non pourvus
« Nous sommes dans une branche relativement dynamique. Les métiers de la logistique sont portés notamment par le secteur du e-commerce. De plus les prestations, de plus en plus compliquées, nécessitent une main d’œuvre qualifiée », observe Jean-Eudes Tesson. Pourtant, les acteurs du transport et de la logistique du froid sont confrontés à difficultés à « pourvoir tous les emplois » mais aussi « à recruter au niveau de qualification dont nous avons besoin », signale le président de La Chaîne logistique du froid. L’organisation cite ainsi « des milliers d’emplois » concernés. Les métiers en tension sont notamment les postes de manutentionnaires, caristes, préparateurs de commandes et conducteurs.
Une enquête pour établir un état des lieux
Outre ce cri d’alarme, l’organisation a lancé une enquête auprès de ses membres. L’objectif est d’« affiner l’état des lieux » afin de trouver des solutions. Jean-Eudes Tesson évoque déjà plusieurs axes de travail. « Nous travaillons dans le domaine du froid. Nous devons travailler pour rendre nos métiers plus attractifs et promouvoir les emplois », indique Jean-Eudes Tesson. Un autre axe est du « domaine de l’État », signale le dirigeant. Il s’agit d’améliorer « l’adéquation entre les formations et nos besoins ». Des discussions pourraient être engagées après les résultats de l’enquête attendus d’ici à la fin de l’année.
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