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A l’occasion du 2e comité ministériel sur les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), tenu le 10 juillet, le gouvernement a revu le calendrier légal de mise en place des restrictions de circulation des voitures.
Les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants devront bien avoir instauré une ZFE-m d’ici 2025 mais seules Paris, Lyon, Marseille, Rouen et Strasbourg devront durcir les dispositions en place. Elles sont classées « territoires ZFE effectifs » pour avoir dépassé « de manière régulière » les seuils réglementaires de qualité de l’air. Les restrictions concerneront les voitures diesel de plus de 18 ans au 1er janvier 2024 (Crit’Air 4), puis pour les voitures diesel de plus de 14 ans et les voitures essence de plus de 19 ans au 1er janvier 2025 (Crit’Air 3).
Quant aux 37 autres agglomérations, désormais baptisés « territoires de vigilance », elles doivent simplement restreindre la circulation des voitures immatriculées jusqu’au 31 décembre 1996. Six d’entre elles avaient déjà mis en place une ZFE (Grenoble, Montpellier, Nice, Reims, Saint-Etienne et Toulouse).
Amélioration de la qualité de l’air
Ce nouveau classement s’appuie sur une amélioration significative de la qualité de l’air dans les grandes villes : le nombre d’agglomérations dépassant régulièrement les seuils règlementaires de NO2 ont été divisées par trois en six ans.
On notera que les véhicules utilitaires et poids-lourds ne sont pas concernés : sur le terrain, la décision d’aller au-delà de la réglementation ou à l’inverse d’établir des dérogations revient donc entièrement aux collectivités locales… Le prochain comité ministériel organisé à l’automne 2023 devrait s’attaquer à l’harmonisation des ZFE.
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