Malgré une année 2012 mitigée et un contexte toujours difficile, le port maintient son cap en termes d’investissement.
En 2012, le trafic du port de Nantes Saint-Nazaire a reculé de 2,7% à 29,8 millions de tonnes. Ce 23 janvier, ses dirigeants ont toutefois évoqué des disparités. Les flux énergétiques sont pénalisés par une chute de 43% du transport de gaz naturel liquéfié, et les flux non énergétiques par une baisse du même ordre des exportations de céréales. Au chapitre des satisfactions, la croissance du trafic conteneurisé atteint 3%. « D’après nos projections, 2013 devrait ressembler à 2012, notamment pour le gaz naturel. Ce qui nous impose une gestion économique prudente », a commenté Jean-Pierre Chalus, président du directoire.
L’année 2012 aura été marquée par la signature d’un partenariat avec le port chinois de Qingdao, l’ouverture de nouvelles lignes avec les Antilles et la Russie, la finalisation de l’usine de broyage des Ciments Kercim, les réflexions sur le transport fluvial et la compétitivité portuaire, ainsi que par la consultation des banques en vue du financement d’un programme d’investissement 2012-2016 de 120 millions d’euros dédiés à 4 projets.
À Montoir-de-Bretagne se constituera d’abord un pôle industriel consacré aux énergies marines renouvelables, où les travaux préparatoires à l’installation d’Alstom, qui produira sur place nacelles et alternateurs d’éoliennes, sont terminés. Y sont aussi planifiées l’extension du terminal à conteneurs et la construction d’un poste roulier. Enfin pourrait voir le jour à Saint-Nazaire un hub logistique pour la filière de l’éolien offshore.
En 2013 commencera la concertation autour du schéma spatial des sites portuaires aval, qui prévoit une offre logistique intermodale. Nantes est le quatrième port métropolitain et compte déjà 1650 hectares de zones logistiques.
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