Stratégies Logistique n°206 (avril - mai) est paru

La couverture de ce numéro 206 donne le ton : l’automatisation de l’entrepôt commence à s’étendre aux postes de préparation de commandes. Des bras robotisés préhenseurs, capables de prélever des articles à l’unité grâce à la vision 3D et à l’IA, font désormais partie du catalogue de nombreux fabricants et intégrateurs. Censés soulager l’humain, améliorer la productivité et la qualité, les robots de picking doivent encore faire leurs preuves sur le terrain. D’autant que si le tarif d’un robot tourne autour de 40-50 000 €, son coût final peut être 3 à 6 fois plus élevé.

A ne pas manquer non plus dans Stratégies Logistique, notre enquête sur les enjeux logistiques du grand plan français de réindustrialisation. Les besoins en surfaces logistiques liées à l’implantation de nouvelles usines ont été estimés jusqu’à 2200 ha d’ici 2030 ! Est-ce réaliste ? Maxime Forest, directeur général de France Logistique, rappelle que de nombreux freins fonciers et règlementaires pèsent sur ces perspectives. Et dans un contexte économique peu propice, la reconquête industrielle risque de prendre du temps..

Au sommaire également, la première région importatrice et exportatrice de l’Hexagone : l’Île-de-France. Au carrefour de flux locaux, nationaux et internationaux représentant 210 à 230 Mt de marchandises transportées annuellement, la région multiplie les initiatives public-privé pour décongestionner et décarboner son fret. Notre zoom régional montre les efforts de la ville de Paris comme de la région Île-de-France pour mieux intégrer et verdir la logistique urbaine. Si le fret fluvial et la cyclogistique montrent l’exemple en cœur de ville, la planification foncière reste à harmoniser.

Dans la partie actualités, nous décortiquons plusieurs supply chains. Dans l’e-commerce, Alltricks, filiale de Decathlon, a agrandi sa plateforme logistique nationale pour tripler ses capacités, portées à 4500 commandes par jour prélevées parmi 500 000 références. Dans la grande distribution alimentaire, Scapalsace, du mouvement E.Leclerc, vient d’automatiser son entrepôt de 27 000 m² sous température dirigée pour préparer 100 000 à 125 000 commandes à destination de 115 hypermarchés. Autre projet d’automatisation, la Fondation Santé Service s’appuie quant à elle sur un système Autostore pour doubler les capacités de sa pharmacie.

Dans le numéro 206, vous retrouverez aussi la 4e édition de notre panorama exclusif des APS du marché français. Les solutions de prévision et planification recourent de plus en plus à l’IA et introduisent de nouveaux indicateurs RSE. Ce panorama est complété par le décryptage du cabinet CXP. Enfin, notre guide d’achat passe en revue les dernières innovations en matière de systèmes intralogistiques.

Bonne lecture !

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