Le groupe de distribution a déposé un permis de construire pour une plateforme de 185 000 m2 au sud de Nantes, à Montbert (44), rapporte Les Echos. Le projet risque de rencontrer une forte opposition.
L’entrepôt envisagé sur quatre étages doit occuper une parcelle de 14,5 hectares, en lieu et place d’un ancien hôpital psychiatrique. Le bâtiment sera long de 318 mètres et haut de 23,5 mètres, équivalent à une capacité de stockage de 113 000 m3 de marchandises. Ce futur entrepôt pourrait être de même taille que celui de Metz en cours de construction (3 000 emplois annoncés) mais plus grand que celui de Brétigny-sur-Orge, mis en service à l’automne 2019.
Dans le dossier déposé auprès de l’Autorité environnementale (plus précisément la Mission régionale d’autorité environnementale des Pays de la Loire MRAE), il est décrit un fonctionnement 7 jours sur 7 et 24 heures, qui impliquerait le recrutement de 2500 personnes. Un stockage aléatoire permettrait de réduire les espaces de stockage mais également des robots good-to man, apportant les objets aux postes de conditionnement. La nouvelle plate-forme générerait la circulation de 220 camions et de 3 200 voitures par jour.
La taille imposante de l’équipement impliquerait une remise en cause de l’autorisation donnée en 2016 à la zone d’activité de Montbert au titre de la loi sur l’eau. Beaucoup de réticences ont été affichées : celles de Johanna Rolland, présidente PS de Nantes métropole, de Philippe Grosvalet, le président PS du département de Loire-Atlantique mais également les militants écologistes comme Attac 44 ou Alternatiba mais également le mouvementt zadiste.
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