Après Décathlon, c’est au tour de la Française de Mécanique de faire arriver un train sur la plateforme multimodale Delta 3 depuis Wuhan en Chine. Le deuxième en une semaine, et le début d’une longue série.
Les expériences de transport par train complet depuis la Chine se multiplient sur la plate-forme de Delta 3 de Dourges. Le monumental projet « One-Belt-One-Road » lancé par le gouvernement chinois pour récréer des nouvelles routes ferroviaires de la soie, semble répondre à une demande.
Après Décathlon qui s’est fait livrer par un train affrété par Damco et Maersk, autour du groupe GEFCO, spécialiste de la logistique automobile d’acheminer 40 conteneurs de pièces automobiles produites en Chine et destinées à la Française de mécanique de Douvrin dans le Pas-de-Calais, sous-traitant du groupe PSA.
20 jours
Parti de Wuhan le 3 novembre dernier, le train a parcouru 11 000 km à travers 7 pays (Chine, Kazakhstan, Russie, Biélorussie, Pologne, Allemagne, France), au rythme moyen de 600 km par jour, avant d’arriver sur la plate-forme multimodale de Dourges, le 22 novembre.
« Le transport ferroviaire offre des avantages concurrentiels, tant économiques qu’écologiques, pour les marchandises urgentes telles que les pièces automobiles et les appareils électroniques en provenance de Chine ; mais aussi pour les flux inversés, les biens de consommation, le transport frigorifique et les pièces détachées destinées au marché chinois de l’après-vente », a indiqué le communiqué de Gefco. Les temps de transport sont deux fois plus rapides que par la voie maritime. Le transport ferroviaire est aussi beaucoup moins coûteux et moins polluant que le transport aérien.
En juin 2016, Geodis, concurrent de Gefco, avait également réalisé un transport par train venu directement pour le fabricant de jeans Kaporal : le convoi était parti de la province de Hubei, arrivé à Vénissieux-Saint-Priest, près de Lyon en 18 jours.
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