Les députés parlementaires britanniques ont massivement rejeté hier, avec 432 voix contre 202, l’accord de divorce pourtant âprement négocié depuis près de deux ans.
Mardi soir, le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est inquiété de voir qu’avec ce rejet, « le risque d’un Brexit sans accord s’est accru », demandant que Londres « clarifie ses intentions dès que possible ». La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne est en effet fixée au 29 mars prochain.
Un délai ?
La pression est donc désormais du côté de la Grande Bretagne, première perdante en cas de « no deal ». L’Union européenne est prête à tout pour éviter le « hard Brexit ». Le Royaume-Uni pourrait négocier un délai, comme le souhaite le Conseil européen des chargeurs (ESC) constatant qu’un Brexit dur aurait « un impact majeur sur les chaînes d’approvisionnement entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, notamment dans les domaines des médicaments et des produits alimentaires » (relire notre article du 11 janvier).
Répercussion
« Si un accord est impossible, et que nul ne veut un Brexit sans accord, alors qui aura, au bout du compte, le courage de dire ce qu’est la seule bonne solution ? », s’est questionné sur Twitter Donald Tusk, président du conseil européen.
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