Voies navigables de France (VNF) a adopté le projet de contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’établissement pour les dix prochaines années. Le contrat donne une visibilité, dans l’actualité de la mise en exploitation du nouvel axe Seine-Escaut.
A l’horizon 2030, le volume de fret transporté par voie fluviale pourrait augmenter de moitié, ce qui porterait le potentiel trafic à plus de 10 milliards de tonnes-kilomètres, soit plus de 75 millions de tonnes de marchandises transportées par voie fluviale.
Pour se faire, le COP a acté 3 milliards d’euros d’investissement dans les infrastructures fluviales à l’horizon 2030. Dans la continuité des dotations, passées de 170 millions d’euros en 2019, à près de 220 millions d’euros en 2020 et 300 millions en 2021 et 2022. Les dotations de fonctionnement de l’établissement sont à quant à elles stabilisées sur la durée du contrat.
« In fine, l’ambition est de construire une solution fluviale adaptée à chaque territoire. En effet, il n’y a pas de fret fluvial possible sans plateforme intermodale à proximité, sans connexion avec les réseaux routiers et ferroviaires, sans ports modernes et efficaces », rappelle le communiqué.
Le contrat intègre donc une phase importante d’échange avec les collectivités et les acteurs économiques locaux pour construire de façon concertée des projets de territoires complets.