Le ministère de l’Économie a publié ce vendredi un guide qui clarifie les règles d’urbanisme applicables aux « dark stores », ces mini-entrepôts situés en centre-villes qui servent de bases logistiques au « quick commerce » pour livrer en moins de 15 minutes.
Ce document explique ainsi aux élus à quelles conditions un mini-entrepôt peut être considéré comme un commerce et non plus comme un entrepôt. Cette distinction est d’autant plus fondamentale que la plupart de ces mini entrepôts se sont installés dans d’anciens commerces.
Plusieurs cas de figure peuvent se présenter. Un dark store, s’il est exclusivement utilisé pour la livraison, doit être considéré comme un entrepôt, ce qui implique un changement de destination du local pour se mettre en conformité avec la réglementation.
Distinction qui rime avec évolution
Si le dark store exerce aussi une activité en drive (piéton ou non) permettant de façon habituelle le retrait de commandes sur place par le client, il est alors considéré comme un commerce : aucun changement de destination n’est alors requis.
Cette distinction devrait conduire les entreprises du secteur à faire évoluer leur modèle, afin d’ouvrir les locaux à de l’accueil du public. Le document complet se trouve sur le site du ministère de l’Economie et des Finances.