Lors de sa réunion annuelle, Norlink Ports, union commerciale qui regroupe aujourd’hui une vingtaine de hubs maritimes et multimodaux des Hauts-de-France, a abordé la brûlante question des effets du Brexit dans la région.
Les négociations actuelles font apparaître des mesures « potentiellement très impactantes pour les Hauts-de-France » : « C’est pourquoi nous préférons nous attendre au pire pour être certains de continuer à assurer la fluidité », a résumé Stéphane Raison, à la tête du Port de Dunkerque.
Nouveaux besoins
Au niveau de la nouvelle frontière, le Brexit devrait à la fois générer de nouveaux besoins (en matière d’aménagement d’entrepôts douaniers, de hangars et de parking pour les contrôles et plus d’agents de douanes) et à la fois des opportunités pour les territoires, avec la possibilité de tirer profit des ruptures engendrées pour le développement de nouvelles activités logistiques par exemple.
Norlink Ports se mobilisera pleinement sur :
- la communication sur le BREXIT
- la formation des entreprises chargées du transit des marchandises
- la mise en place du Cargo Community System (CCS) commun aux ports des Hauts-de-France et des Douanes
- la recherche de financement à destination des Ports (FEDER)
Corridors maritimes
Autre écueil du Brexit, la récente proposition de la commission européenne sur la modification des corridors maritimes, afin d’éviter les futurs passages de douanes en entrée et à la sortie du Royaume-Uni, a provoqué des remous cet été : cette proposition de modification du corridor aurait positionné les ports du Benelux en tant qu’accès privilégiés de l’Irlande vers l’Europe continentale, au détriment de la façade maritime des Hauts-de-France. Norlink Ports a vivement réagi, avec l’ensemble des partenaires économiques, afin d’interpeller sur les risques de cette proposition.
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