Depuis janvier 2020, les supply chain ont subi un temps d’arrêt équivalent à 35 jours : les entreprises françaises y auraient perdu 934.463 euros en moyenne, selon une enquête OnePoll menée pour Reichelt Elektronik, l’un des plus grands distributeurs en ligne d’électronique en Europe.
Les temps d’arrêt ne sont pas les seuls impacts négatifs : plus d’un tiers (33%) des entreprises ont vu leur production ralentie par des retards de livraison des composants (sans compter la hausse des prix de certains composants, estimée à 28% par les entreprises interrogées). 32% d’entre elles ont dû faire appel à de nouveaux fournisseurs, les partenaires habituels rencontrant trop de difficultés. 27% ont eu recours au chômage partiel pour une partie de leurs salariés.
Stocks critiques
Parmi les solutions trouvées, 44% ont développé rapidement de nouvelles sources de composants et de marchandises via leurs distributeurs, 43% ont augmenté leurs stocks de composants critiques. Un tiers des entreprises se sont même adressées directement aux fabricants pour leurs commandes voire envisagent désormais de s’approvisionner plus localement. 42% des organisations songent encore aujourd’hui à maintenir des stocks plus élevés ou à mettre en place des stocks d’urgence.
59% des entreprises se sont également tournées vers des solutions de suivi intelligente de suivi de la chaine d’approvisionnement. Ainsi, 32% des entreprises ont commencé à utiliser ces solutions depuis le début de la pandémie, même si 28% en utilisaient déjà auparavant. Plus d’un tiers pensent désormais mettre en œuvre ou améliorer des systèmes logiciels de suivi des stocks.
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