Un premier semestre mitigé

Pour DTZ, 915 000 m2 d’entrepôts (supérieurs à 10 000 m2) ont été commercialisés au 1er semestre. La dorsale Nord Sud a vu toutefois sa demande placée baisser de 10% en un an. C’est le plus mauvais démarrage de la décennie ! A l’inverse les marchés périphériques ont tiré leur épingle du jeu avec une hausse de 12% en un an, à 426 500 m2. Les chargeurs et plus particulièrement les acteurs de la grande distribution confirment leur position dominante sur le marché. Ils ont pris à bail 70% des surfaces commercialisées au travers notamment d’opérations sur mesure. « La dualité du marché logistique apparaît aujourd’hui très clairement avec, d’un côté, des utilisateurs capables d’acquérir des plateformes logistiques de dernière génération et, de l’autre, des chargeurs et des prestataires qui profitent de la situation de suroffre pour négocier des discounts importants sur les valeurs locatives. Entre les deux... 2,9 millions de m2 d’entrepôts attendent de trouver preneur », explique Stéphane Croxo, directeur de la logistique chez DTZ.
Côté investissements, le marché des entrepôts enregistre un volume en hausse de 86% d’une année sur l’autre, avec 448 millions d’euros engagés au 1er semestre 2013. La taile moyenne des transactions a baissé de 33 à 22 millions d’euros avec des investisseurs opportunistes à la recherche de taux plus élevés (supérieurs à 7%). Pour Jones Lang LaSalle, la situation est plus mitigée. « Le retard pris au début de l’année ne sera pas rattrapé », estime-t’on. La commercialisation a baissé de 13%. L’offre d’entrepôts a diminué de 11% en un an et se positionne à 1,6 millions de m2 à fin juin 2013. « Seul le lancement spéculatif de nouveaux projets pourrait alimenter le marché en surfaces neuves à court terme ».