Indicateurs de performance supply chain

Tout a commencé à la publication du « guide de bonnes pratiques logistiques » en avril 2014. Un groupe d’industriels a commencé à travailler sur la définition des indicateurs de performance en supply chain dans l’objectif de clarifier et d’uniformiser les modes de fonctionnement entre industriels et distributeurs. Ce travail se concrétise aujourd’hui par la publication par ECR France du « manuel de bonne pratiques logistiques - indicateurs partagés ». Celui-ci contient la définition précise de six indicateurs ainsi que les méthodes de calcul et les règles de gestion qui permettent de mesurer la performance d’une chaîne logistique sur les plans de la qualité de service, du retard moyen d’approvisionnement, du respect du rendez-vous ou du taux d’avaries occultes.
« L’objectif est de passer plus de temps sur l’amélioration de l’indicateur que son mode de calcul », souligne Elisabeth Briand, directrice supply chain de Conforama. Un exercice qui est loin d’être inutile lorsque l’on sait que nombre de logisticiens annoncent des taux de service records... avant de reconnaître en catimini que nombre de conteneurs sont perdus dans les ports ou les gares ferroviaires. Une démarche qui devra également être étendue aussi à d’autres métiers. Un travail de longue haleine qui a pour but de fournir une méthodologie de calcul d’indicateurs communs, mais « les modalités d’échange des données nécessaires pour effectuer ce calcul et les modalités de partage des résultats restent à définir dans le cadre d’un accord bilatéral entre fournisseurs et clients dans le cadre de leur relation contractuelle », précise le communiqué. Ce guide est donc un point de départ, celui « d’une véritable feuille de route de la supply chain étendue pour ce secteur », précise Fabien Ameline, chef de projet ECR France.