- La coalition a été présentée lors des dernières Assises de l’Économie de la Mer.
Créée fin 2019 par 14 grandes entreprises pour accélérer la transition énergétique du transport et de l’ensemble de la chaine logistique, la Coalition pour l’énergie de demain dévoile sept premières actions concrètes.
Au passage, trois nouveaux adhérents, Airbus, Bureau veritas et le géant portuaire de Singapour PSA International, rejoignent les membres fondateurs, à savoir CMA CGM, AWS, Carrefour, le Cluster maritime français, Crédit agricole CIB, Engie, Faurecia, Michelin, Schneider Electric, Total et Wärtsilä (entreprise finlandaise de générateurs électriques)
Les quatre premiers projets s’intéresseront aux énergies :
- à l’hydrogène « vert » en s’appuyant sur les expérimentations Cathyope et H2Haul déjà menées par Carrefour, pour tester l’exploitation des camions lourds à hydrogène en Europe,
- à un premier biocarburant spécialement adapté aux besoins du transport maritime, dit « de troisième génération »,
- au Gaz naturel liquéfié (GNL) neutre en carbone, ouvrant ainsi à la levée des défis techniques du bio-GNL,
- à l’électricité verte, en recensant les toute la chaîne logistique (dépôts, terminaux et entrepôts) pour les convertir en lieux auto-alimentés.
Les trois autres idées concernent des dispositifs :
- les véhicules zéro émission pour les transports routier, aérien et maritime, avec le lancement de recherche et développement sur des énergies comme l’hydrogène ou l’ammoniac,
- la création d’un éco-calculateur digital de la chaine de transport, qui certifiera l’empreinte environnementale porte-à-porte de n’importe quel itinéraire,
- la proposition d’un plan commercial pour la conversion des ports en plates-formes multimodales écologiques, avec des énergies plus durables, d’ici à fin 2021.
Imaginée à l’occasion des Assises de l’Économie de la Mer et soutenue par le président de la République Emmanuel Macron, la Coalition pour l’énergie de demain vise à accélérer le développement des énergies et des technologies d’avenir. Elle ambitionne des résultats tangibles dès 2030 en matière de diversifications de sources d’énergies, de réduction de la consommation par kilomètre équivalent transporté mais aussi de la part des émissions du transport et de la logistique.
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