L’ONU et DHL signent un accord pour l’acheminement de l’aide humanitaire après les catastrophes.
Le travail des ONG ne peut être efficace sans une bonne logistique, notamment dans les régions moins médiatisées et moins touristiques, où la « générosité » internationale, rabachée à propos du Tsunami, devient inexistante (voir au Pakistan ou au Darfour). Lorsqu’une catastrophe a lieu, il faut des moyens logistiques adéquats et rapides pour acheminer l’aide et les secours, afin de limiter au minimum le nombre de victimes et de protéger la population (abris, nourriture et eau, reconstruction,...). Pour ces raisons, le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement) et le bureau de coordination des Affaires Humanitaires des Nations-Unies (BCAH) ont un signé un accord important avec DHL pour formaliser leur coopération. Le logisticien est déjà intervenu dans des crises récentes (Bam ou Tsunami) aussi bien en logistique qu’en fret aérien. Aujourd’hui, il crée son propre réseau mondial avec trois équipes d’intervention. La première située à Singapour sera opérationnelle dès le printemps. Les deux autres entités couvriront les régions Moyen-Orient/Afrique et Amérique Latine/Caraïbes. En cas de catastrophe, les équipes composées de salariés de l’entreprise (jusqu’à 100 volontaires) participeront aux opérations logistiques dans les aéroports situés près du sinistre.