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Voies Navigables de France (VNF) revient sur l’effet positif des JO de Paris qui ont permis d’améliorer le trafic fluvial et de laisser un héritage propice au développement de ce mode de transport vertueux.
Dans un communiqué, VNF estime que le fluvial s’est naturellement imposé comme une solution efficace pour répondre aux ambitions environnementales des Jeux. Le recours au fluvial dans la construction du Village des Athlètes a ainsi facilité la mise en œuvre des chantiers permettant le retrait de plus de 500 000 tonnes de déblais, le transport des matériaux et d’ouvrages connexes comme le franchissement au-dessus de la Seine qui reliera L’Île-Saint-Denis à Saint-Denis. Ce furent ainsi 25 000 camions en moins sur les routes durant le chantier.
VNF indique également que les Jeux ont permis d’accélérer le nombre de projets de verdissement. Pour accélérer cette transition, VNF et ses partenaires ont provisionné 60 millions d’euros sur cinq ans (2023-2027) afin d’aider les opérateurs soit à acheter de nouveaux bateaux soit à changer les motorisations des bateaux déjà en circulation, pour passer à une motorisation hybride ou électriques. Il s’agit d’une enveloppe deux fois plus importante que pour la période précédente (30 millions pour 2018-2022).
Enfin l’évènement sportif a donné lieu à des « aménagements pérennes pour développer les activités du fleuve », explique VNF. Par exemple le bras secondaire de Gennevilliers – mis en service pour les JOP de Paris 2024 – offre un nouvel itinéraire pour le transport de fret et une ressource logistique pour les chantiers d’envergure franciliens à l’instar du Grand Paris Express (1,5 millions de tonnes de granulats pressentis chantiers pour la ligne 15 ouest).
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