Tous cyberacheteurs

Les dernières statistiques de la Fevad donnent le sourire aux e-commerçants français. Les ventes en ligne ont atteint 175,3 Md€ en 2024, nouveau record après deux années marquées par l’inflation. Plutôt que le chiffre d’affaires, les logisticiens se pencheront sur le nombre de transactions. Ils peuvent se réjouir encore plus : le nombre de commandes de produits a bondi de 11 % en un an, battant un nouveau record à 1,28 milliard, soit presque autant de colis à livrer en BtoC et BtoB.

Colissimo ne s’y trompe pas. Mi-janvier, l’expressiste du groupe La Poste célébrait 30 ans d’e-commerce avec une étude exclusive commandée à OpinionWay. Selon ce sondage, l’e-commerce est la troisième innovation qui a le plus changé la vie des Français depuis l’an 2000, après l’Internet à haut débit et les smartphones. Ce mode de consommation est encensé par les trois quarts des Français pour les gains de temps et de pouvoir d’achat qu’il procure, et même la création d’emploi pour 69 % d’entre eux.

 Seuls 7 % des Français se disent prêts à accepter une livraison moins rapide 

Il y a une ombre au tableau : 60 % se disent «  préoccupés par l’impact environnemental de l’e-commerce  ». Pourtant, seuls 7 % des mêmes sondés se disent prêts à accepter une livraison moins rapide pour éviter les transports carbonés. Encore moins (5 %) demandent une livraison groupée, tandis que l’option emballage recyclable est tout aussi confidentielle (3 %). Faut-il jeter la pierre aux e-commerçants, trop peu nombreux à proposer ou mettre en avant des solutions de livraison durables ? Aux cyberacheteurs en quête de petits prix ? Colissimo constate et tient à poursuivre sa mission en toute neutralité, poursuivant sans relâche la décarbonation de ses opérations.

Pour sa part, Stratégies Logistique explore dans ce numéro les voies de la slow logistics : des modes de consommation plus vertueux existent. Rendez-vous en pages  30 à  35  !

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