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220 M€ pour cofinancer l’APD de la section française du Lyon-Turin
- La Transalpine
La France est prête à investir 130 M€ dans l’étude d’avant projet détaillé (APD) de la liaison ferroviaire Lyon-Turin et a déposé une demande de subvention à hauteur de 90M€ à l’Union Européenne.
La France avait jusqu’au 30 janvier 2024 pour déposer à Bruxelles un dossier de demande de cofinancement de l’étude d’avant projet détaillé (APD) de la section française de la liaison ferroviaire Lyon-Turin. L’état a non seulement respecté ce délai et a rappelé son engagement d’investir 85M€, complétés par 45 M€ émanant des collectivités locales. La demande de financement de l’Union Européenne, si elle est validée d’ici juin prochain, permettrait d’ajouter 90 M€ afin d’atteindre les 220 M€ nécessaires à l’étude.
« C’est un nouveau cap majeur qui vient d’être franchi pour la réalisation complète de la liaison. Ce signal fort était attendu par l’Italie et l’Europe » se réjouit Jacques Gounon, président du comité pour la Transalpine.
Un APD pour évaluer les travaux
Pour l’heure, la section française du Lyon-Turin et le projet de Contournement Ferroviaire de l’Agglomération Lyonnaise (CFAL) en sont encore au stade de l’avant-projet sommaire qui a permis de définir dans les grandes lignes la faisabilité technique. L’étude APD a désormais pour but de définir de manière détaillée les projets dans leurs aspects techniques, économiques et environnementaux. Mais aussi de planifier les différentes phases de travaux à savoir la construction d’une centaine de kilomètres de voies nouvelles depuis Lyon jusqu’à l’entrée du tunnel sous les Alpes en cours de creusement, mais aussi du contournement ferroviaire de l’agglomération Lyonnaise. L’étude APD est prévue pour s’étaler sur trois ans à compter de 2025.
8 milliards d’euros pour remplacer un million de camions
Le coût du projet final de liaison transalpine européenne est estimé à 8 milliards d’euros, dont 50% sont éligibles à un cofinancement européen. 80% du trafic de cette liaison sera consacré au fret ferroviaire et doit permettre de faire transiter 26 millions de tonnes de fret par an, à raison de 162 trains de fret quotidiens. Cela permettrait de basculer sur le rail l’équivalent d’un million de poids lourds par an.
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