- Hugues RUBIO - Montpellier Méditerranée Métropole
Suite au feu vert accordé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, un véhicule automatisé dédié à la logistique urbaine circule depuis vendredi dernier dans les rue de Montpellier.
Durant 36 mois, ces petits véhicules autonomes 100% électriques livreront des colis et des courrier pour le compte de La Poste et des produits alimentaires pour le compte de STEF. Ces déplacements, au sein du quartier piétonnier Antigone, encore accompagnés d’une personne : la vitesse sera limitée du 6 km/h. L’objectif est de valider les premières « briques technologiques » des droïdes.
Prochaines étapes : début 2022, il s’agira de valider le comportement du véhicule vis-à-vis d’un environnement de circulation dans le centre historique de Montpellier cette fois, d’abord avec des essais à vide puis en conditions réelles d’utilisation en 2023.
600.000 euros de subventions
Les importants coûts financiers de cette expérimentation sont subventionnés à hauteur de 500.000 euros par l’État pour la société Twinsheel, branche de la société SOBEN et basée à Cahors, et de 100.000 euros par la Métropole (20 000 euros pour le cluster CARA et 80.000 euros pour des laboratoires de recherche).
Le projet Carreta figure parmi les seize expérimentations nationales retenues par l’Etat pour évaluer les opportunités de développement de la filière véhicule autonome en France. C’est le seul projet sélectionné au niveau national sur la thématique de la logistique urbaine, avec un financement dans le cadre du programme des investissements d’avenir (PIA) confié à l’ADEME. Les travaux dans le domaine de la voiture autonome sont coordonnés au niveau national par l’ancienne secrétaire d’État aux Transports, actuelle présidente de France Logistique, Anne-Marie Idrac.
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