L’immobilier logistique, région par région selon EOL

La région des Hauts-de-France (Lille) bat encore un record inédit avec 1.070.000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français). « Près de 3500 emplois au cours de l’année 2021 ont été créés et la logistique a généré un investissement privé de plus 500 millions d’euros. La région Hauts-de-France a mené une stratégie « logistique friendly » et a séduit de grands acteurs, rappelons-nous des opérations de Seb et La Redoute qui ont marqué l’année 2021 » indique Laurent Sabatucci, directeur associé, fondateur EOL.

Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) a enregistré 400.000 m² en 2021. Elle se place ainsi troisième région de France en termes de demande placée loin derrière les Hauts-de-France et l’Ile-de-France, Lyon souffrant du manque de développement et d’un stock d’offres disponibles très faible.

Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) affiche, lui, 288.000 m² placés avec une baisse continue du taux de vacance (4%) et des loyers en hausse. « A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos », souligne Eol.

Challenger dans le centre

Le Centre-Val-de-Loire (Orléans) compte plus de 300.000 m² conclus en 2021, confirmant sa position de pôle majeur, derrière les Hauts-de-France, Paris et Lyon. Le taux de vacance est stable. Les loyers sont en hausse modérée. Le marché est fluide, au vu des opérations lancées en blanc et en cours de développement.

Avec 70.000 m2, le marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) n’a eu que de transactions et très peu d’offres disponibles dans un marché sous tension. Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées.

Le marché en Occitanie (Toulouse) est « atone » (85 000 m²), à cause du manque d’offres disponibles. Le taux de vacance est toujours faible.