Ikea va augmenter ses prix de 9% en moyenne en 2022. Le distributeur suédois doit en effet faire face, non seulement des difficultés d’approvisionnement en matériaux (et notamment le bois), mais aussi à des perturbations logistiques.
« Pour la première fois depuis que des coûts plus élevés ont commencé à affecter l’économie mondiale, nous allons devoir répercuter certaines hausses de coûts sur nos clients », a annoncé Ingka Group, une holding d’Ikea qui regroupe plus de 90% de ses magasins.
Outre les questions d’approvisionnement de bois et de métaux ainsi que la forte accélération de l’inflation à travers le monde, les retards dans les livraisons alourdissent la facture. Les délais de transport depuis la Chine avoisinent aujourd’hui huit semaines, contre quatre en temps normal. Le plus grand port chinois, Ningbo près de Shanghai, est en outre, actuellement perturbé par le variant Omicron. A cela s’ajoutent inévitablement les hausses des l’énergie : essence, gaz, électricité.
Désorganisation ?
Plus généralement, le coronavirus pourrait désorganiser les services de logistique, poussant naturellement les prix à la hausse en raison des remplacements et des délais de stockage, notamment.
Le secteur de l’ameublement ne serait pas le seul touché. L’Institut français de la mode a calculé que 58% des marques de vêtements devraient également augmenter leurs prix. Aux Etats-Unis, la hausse des prix a globalement enregistré une hausse de 6,8% le mois dernier comparé à novembre 2020. Soit un record depuis... 39 ans !
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