L’opérateur ferroviaire met en place un système industriel répondant aux besoins de transport massifiés de l’industrie et de l’agriculture.
Le bout du tunnel ? Cela fait des années, voire des dizaines, que l’activité fret de la SNCF diminue. Et pourtant Olivier Marambaud, directeur général délégué, veut y croire malgré 250 millions de pertes en 2006. « Les clients regardent les prestations ferrviaire de manière plus favorable » a-t-il expliqué hier en conférence de presse. Le développement durable constitue en effet un argument de poids en faveur du rail par rapport à la route ou à l’aérien. A fin mai, Fret SNCF enregistre une croissance de 4% de son trafic par rapport à l’année précédente.
L’opérateur s’est organisé pour faire face à l’ouverture de la concurrence en créant 5 pôles de compétitivité orientés clients et 5 directions fret sur tout le territoire. Pour développer le fret, la filiale de la SNCF met en oeuvre un système de « haut débit ferroviaire » répondant au besoin de volume et de réactivité des chargeurs : par une massification des trafics sur les grands axes et par une forte fréquence sur ces axes. Des gains de productivité de 30% sont possibles, assure Olivier Marambaud.
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