Olga choisit le HVO pour sa flotte en propre

L’entreprise agroalimentaire bretonne Olga dispose d’un parc en propre de 33 poids lourds pour le transport national de ses marchandises. Depuis le 1er juillet cette flotte roule au biocarburant HVO produit à partir l’huile alimentaire recyclée alors qu’auparavant l’entreprise utilisait du carburant B30 (constitué de 30% d’huile végétale et de 70% de gazole). Olga estime que ce changement de carburant permettra de réduire les émissions de la flotte grande distance de 79%, passant de 1 627 tonnes de CO2e à 332 tonnes de CO2e.

Selon Olga, bien que le HVO soit actuellement 7% plus cher que le B30, il offre une meilleure compatibilité avec les moteurs existants, réduisant ainsi la nécessité de renouveler la flotte. En outre, le HVO bénéficie d’une fiscalité avantageuse similaire à celle du B30, mais contrairement à ce dernier, sa disponibilité est assurée en France et en Europe.
En outre le HVO ne nécessite pas de modifications des moteurs ou des infrastructures. Ainsi, la totalité des camions thermiques de la flotte d’Olga sont compatibles avec ce carburant, évitant ainsi des coûts de renouvellement de la flotte.

+0,0013€ par kilo transporté

Concernant le coût d’exploitation, le HVO se révèle légèrement plus onéreux que le B30, avec une augmentation de 7%. Cependant les entretiens périodiques sont moins fréquents avec le HVO (1,28 fois moins), ce qui contribue à équilibrer les coûts sur le long terme. Pour les marchandises transportées par sa flotte de grande distance, cette augmentation se traduit par une hausse de 55 000 €, soit +1,89%, ce qui équivaut à seulement 0,0013 € par kilo net transporté.

« En adoptant le HVO, nous n’aspirons pas seulement à améliorer notre performance environnementale, mais aussi à inspirer d’autres entreprises dans leurs transitions. Nous explorons continuellement des solutions durables pour renforcer notre contribution à un avenir plus durable. Malgré des coûts d’exploitation initialement plus élevés, nous sommes convaincus que les avantages environnementaux à long terme justifient cet investissement  », déclare Olivier Clanchin, président d’Olga.

Notons qu’Olga teste actuellement le bio gaz avec deux camions et explore également des options telles que l’électricité, l’hydrogène, et les piles à combustible pour ses véhicules.